Retour des machines, mise à distance des soutiens, négociations, gros mythos, ravitaillements, descente d’écureuil•le en scred et grave mise en danger des chauves-souris : le siège se renforce mais on lâche rien !
Après un week-end sans le bruit infernal des machines de mort, dès 9h ce matin une pelle et 2 tombereaux (des grosses bennes motorisées) ont fait leur retour au Verger. Avant de continuer à décaisser le terrain, la pelleteuse s’est attelée à déplacer le rouleau compresseur bloquant l’entrée, qui se plaisait pourtant très bien là où il était.
Puis ce fut au tour des zadistes et soutiens présent•es au sol d’être repoussé•es jusque dans le champ derrière le verger, allongeant un peu plus la distance les séparant des écureuil•les et des chauves-souris.
Dans la matinée, 4 chauves-souris ont réussi à dealer leur descente du toit sans GAV contre de la bouffe pour les autres. Mais les condés n’ont bien évidemment pas respecté leur parole, comme les gros mythos sans honneur qu’ils sont (ah bah ça c’est étonnant didon on s’en doutait pas 💩). On attend donc toujours leur sortie.
Une tentative de ravitaillement s’est également terminée par une garde à vue.
Malgré ces nombreuses GAV, on peut saluer la descente de l’écureuil•le du platane qui a réussi, grâce à une excellente coordination avec le sol, à s’extirper du dispositif policier démesuré sans se faire attraper !!!
Il faut croire que pendant ce temps ATOSCA a décidé d’enterrer la maison en recouvrant les murs d’immenses rampes de terre : sur 2 des 4 faces de la maison les montagnes de terre se hissent au niveau du toit (au 2e étage), mettant fortement en danger les chauves-souris. Le poids de la terre contre les murs inquiète zadistes et professionnel•les car il entraine un réel risque d’effondrement.
Alors (pour changer) n’hésitez vraiment pas à venir nous rejoindre !
On vous conseille de vous garer assez loin et de faire attention à la légalité de votre emplacement pour éviter les mauvaises surprises, type fourrière, contravention…
Dans l’idée : restons dans le sens de circulation et serré•es et pas sur la route/les chemins !
À celleux qui nous soutiennent : merci pour votre présence, vos mots doux, vos tartes, vos allers-retours pleins de zadistes, vos dons, les cris sur les flics, les douches chaudes…