Photos de gendarmes, ouvriers et vigiles devant une voiture. Texte : le retour des mercenaires

Jour 15, Le retour des mercenaires d’ATOSCA au Verger

Au Verger, ATOSCA a une fois encore carte blanche pour la violence et remplace les keufs par son équipe de mercenaires.

Déjà, à la Cal’Arbre le bétonneur avait substitué les centaines de condés par quelques mercenaires sanguinaires. On avait vu le résultat : tirs de mortiers sur les écureuil•les, menaces de mort, tabassages de militant•es et côtes pétées. On vous refait pas la tartine mais c’était vraiment parti beaucoup trop en sucette.

Et bah, figurez vous que, bien content de sa milice, le bétonneur fou a décidé de renouveler le contrat de son équipe. Après 15 jours de siège, fini les schmitts et leurs tasers. L’État qui aligne déjà des millions d’euros de sécurité veut limiter les frais, mais certainement pas en lâchant son ami bétonneur.

Ce lundi 30 septembre, ATOSCA est tranquillement revenu façonner un terrain de violence pour vigiles. Tranchées, buttes et grilles sont devenus le triste paysage autour des arbres.

On voit ainsi se redessiner la tactique employée depuis la Cal’arbre par NGE / Atosca : séparer la vigie des écureuilles avec une troupe de bagarreurs mascus payés pour faire monter la pression.

Un bis repetita glaçant alors que ces mêmes raclures avaient (entre autres) lâchement brisé 4 côtes à un•e militante qui allait tranquillement prendre un bus, et tiré au mortier dans la cabane d’un écureuil et sur les soutiens au sol. À ces tirs initiés contre un ravitaillement en nourriture, ATOSCA avait déclaré « un point partout », n’ayant visiblement rien à craindre sur le plan pénal malgré les implacables outrepassements du droit rappelés par un syndicat de vigiles.

Aujourd’hui, les responsables de ces actions illégales discutent tranquillement de stratégie répressive avec les gendarmes, ceux-là même qui prétendent faire respecter la loi, et ce malgré un signalement au procureur déposé à la suite des tirs de mortiers. Mais en vrai, si c’est assez choquant, on n’est plus surpris⋅es de grand chose par ici…

Photo deu chef chantier, d'un gendarme gradé et du chef vigile qui discutent, et un gendarme duper

Comme d’habitude, flics, NGE et milices privées agissent main dans la main pour torturer les écureuilles et intimider les soutiens.

Partout en France c’est déjà open bar pour le virage sécuritaro-facho-connerie de la défense des intérêts privés ; sur l’A69 on continue d’être au premier rang de la privatisation de cette violence soi-disant « légitime » (lol).

Dessin noir & blanc avec écureuilles dans les arbres, soutiens qui brandissent des drapeaux sur le talus, policiers qui interpellent des personnes ayant tenté de ravitailler les écureuilles.