Expulsion en cours de la Cal’arbre !

A LA CAL’ARBRE : L’ETAT JOUE AVEC LA VIE

Ce 30 aout, à deux jours de la date de reprise des coupes, l’État déchaîne son armée civile au service du bétonneur ATOSCA.
Par des manœuvres organisées, les gendarmes ont sciemment mis en danger les écureuil⋅les, jusqu’à la chute de l’un d’entre eux.
A cette heure-ci, il est hospitalisé pour des blessures graves. Nous reviendrons prochai- nement plus en détails sur les conditions de sa chute.

En parallèle, les pelleteuses et les broyeuses ont saccagé les constructions. Depuis le sol, et sans aucune précaution pour les personnes perchées dans les arbres, elles ont sectionné les tyroliennes de sécurité qui reliaient les arbres entre eux, en les éclatant au godet et ont abimé les branches des arbres occupés. Ces mises en danger interviennent alors que les grimpeureuses risquent déjà leur vie à chaque instant en occupant ces chênes dont les racines sont attaquées par le champignon Armillaire couleur de miel. Leurs travaux et les mouvements des engins pourraient accélérer la chute accidentelle de l’arbre, comme était tombé l’arbre Bon Matin en juin.

Plus tard, la CNAMO a ouvert une cabane en deux en fendant les murs à grands coups de masse et de disqueuse. Une personne s’est échappée pour ne pas risquer de voir la structure s’effondrer sur elle, mais les gendarmes ont refusé de la laisser prendre un baudrier, la forçant à fuir par les cimes sans aucune sécurité.

A deux jours de la reprise des coupes, ce déchaînement de haine traduit le gros seum des autorités et des bétonneurs d’avoir déjà pris tant de retard et d’avoir eu leur chantier saboté. Cette nouvelle bataille est aussi pour nous la preuve de notre détermination à faire face, même à 300 gendarmes et à leurs armes de saccages.

Dans nos coeurs, dans nos yeux et sur les engins : partout le feu.

Rassemblement 20h – Décal’ (43.575,2.151)